Les cartes marines ne fournissent pas seulement des indications géographiques. Elles reflètent également, même si c’est souvent avec retard, les changements historiques survenus dans la région du monde qu’elles décrivent.
Les cartes des Antilles, ainsi, portent le témoignage de la destinée des Indiens caraïbes, autrement dit celle d’une extinction qui, à l’échelle de l’histoire de l’humanité, fut singulièrement rapide.
Au XVI° siècle, qui fut, à quelques années près, celui de la « Découverte », les Caraïbes se montrent abondamment sur les représentations cartographiques des îles abordées ou conquises par les Espagnols d’abord, d’autres navigateurs européens ensuite. Sous les appellations de Caribes ou Canibales, on comprend qu’ils occupent le chapelet des îles qui se déploient, du nord au sud, depuis les Vierges jusqu’à Tobago[1]. La présentation de l’ensemble des Petites Antilles en tant que lieu d’habitat du peuple caraïbe trouve une claire illustration, par exemple, dans la carte espagnole d’Alonso de Santa Cruz Islas delos canibales (c. 1540)[2].
Les cartographes du XVII° siècle reprennent les dénominations établies au siècle précédent, avec parfois la précision qu’elles se réfèrent à une réalité qui n’est plus nécessairement celle du présent. Nicolas Sanson, dans l'Amérique en plusieurs cartes, expose ainsi en 1683 que « Les îles Caribes ou Canibales sont à l'orient de Boriquen ; & s'avancent en demy cercle vers l'Amérique méridionale, le nom est pris de ce que les habitants étoient caribes ou canibales. Mangeurs d'hommes. ».
Leur description plus précise de telle île en particulier fournit parfois des détails sur ce qu’il est advenu de ses premiers habitants.
La carte de Nicolas Visscher, «Insula Matanino Vulgo Martinico», éditée à Amsterdam à partir de 1680, montre ainsi le partage de la Martinique entre « la demeure des François », correspondant à la partie nord-ouest de l’île, de Basse-Pointe à Sainte-Luce, et auprès de la côte au vent, la « Capesterre ou demeure des Sauvages », c’est-à-dire des Caraïbes. La représentation renvoie au partage effectivement intervenu en 1639, au terme d’affrontements entre les occupants d’origine et les colons français, établis à partir de 1635.
La carte de Visscher reproduit largement, en fait, L’Isle de la Martinique, carte illustrant l’Histoire générale des Antilles habitées par les François du R.P. Jean-Baptiste Du Tertre, et réalisée par Nicolas Sanson vers 1650, à une date où le partage décrit conservait un sens. Sanson ajoutait des notations évoquant l’habitat amérindien, signalant la présence, à l’emplacement de l’actuelle Rivière Pilote, du Carbet du capitaine Pilote, et, à hauteur du François, celle d’un Carbet, « lieu où les Caraïbes font leurs assemblées », précisait le cartographe. Mais la guerre engagée contre les Indiens en 1657 devait conduire à leur expulsion à peu près générale hors de l’île, une présence caraïbe très réduite subsistant quelques années dans le sud de la Martinique, entre la Rivière du Galion et les Salines.
La Description de l’Isle de Guadeloupe contenue dans l’atlas de Jean Boisseau, carte dessinée avant 1643, s’orne d’un cartouche où l’auteur fait rapport du sort advenu à ses habitants caraïbes, en précisant que l’île est « Habitée des Francois depuis l'an 1634 par le Sieur de l'Olive, en ayant chassé entierement Les Sauvages, nommez Caraibes. Les Francois qui l'habitent a present sont environ 2000 ».
De fait, Charles Liénard, sieur de L'Olive, après avoir été colon à Saint-Christophe, avait entrepris en 1635, avec Jean du Plessis d’Ossonville, d’établir une colonie en Guadeloupe. Il fit le choix de s’emparer par la force des terres et des biens des Indiens caraïbes. Ceux-ci résistèrent jusqu’en 1640, et conclurent ensuite un traité de paix marquant le renoncement à leur présence sur l’île. Les survivants se réfugièrent, pour la plupart, à la Dominique.
Les cartes des Petites Antilles du XVIII° siècle font place à d’autres divisions, par exemple celle distinguant le quartier des Jésuites, celui des Dominicains et celui des Capucins, sur la Carte de l’Isle de la Martinique de Philippe Buache, ou la belle Représentation la plus nouvelle et exacte de l’île Martinique de l’allemand Matthaus Seutter (c. 1730).
Dans le superbe décor entourant le cartouche de titre de cette dernière carte se voit un groupe d’hommes largement dénudés aux chefs ornés de plumes, conversant avec trois personnages vêtus à la façon européenne, l’illustration voulant représenter les échanges commerciaux entretenus entre les colons et les Indiens caraïbes, venus d'autres îles à l'époque où Seutter exécute son dessin [3].
La référence aux premières nations qui habitaient les Petites Antilles se retrouve essentiellement, dans la cartographie du XVIII° siècle, dans l’appellation générale de l’archipel ou d’un segment de celui-ci, particulièrement dans les cartes anglaises, où le terme de « Caribbean islands » est préféré à celui d’Antilles.
Certains géographes, tout à la fois historiens, prennent cependant soin d’insérer, dans les commentaires que proposent leurs Atlas, des notations permettant de savoir ce que sont devenus les Indiens caraïbes.
L’Atlas historique, ou Nouvelle introduction à l'histoire, à la chronologie et à la géographie ancienne et moderne publié à Amsterdam en 1719 par Henri Chatelain, ainsi, comporte une planche fournissant une description illustrée des îles des Antilles. Il s’y trouve un encart où, après la figuration sous un papayer de deux « sauvages des Antilles », le publiciste délivre un vibrant éloge de leurs semblables, exposant que : « C’est avec bien peu de raison … que l’on appelle Sauvages les habitants de ces îles qui sont…les plus heureux, les moins vicieux, les plus sociables, les moins contrefaits et les moins sujets aux maladies de toutes les Nations de la terre »[4].
Dans le texte précédant l’illustration, Chatelain fait la présentation des six nations qui peuplent les petites Antilles, et d’abord de celle des Caraïbes ou Caribes qui sont originaires du pays. Il précise que ceux-ci possèdent seuls les îles de la Dominique, de St Vincent et de Bekia, les autres étant aux Espagnols, aux Français, aux Anglais, aux Hollandais et aux Danois. Il évoque la présence de Caraïbes ou de « Sauvages » à la Martinique et à la Barbade.
La situation n’est plus la même lorsque Louis Brion de La Tour réalise la Carte des Isles Antilles dans L'Amérique Septentrionale avec la majeure partie des Isles Lucayes, faisant partie du Théâtre de la Guerre entre les Anglais et les Américains, publiée par Jacques Esnauts et Michel Rapilly à Paris, en 1782. La notice historique des Isles Antilles figurant en encart rappelle que « Les Petites Antilles sont encore connues sous la dénomination d’Isles Caraïbes ou Cannibales parce que c’est ainsi que s’appelaient leurs habitants indigènes, dont la race est presque anéantie, ainsi que celle des Naturels des Grandes Antilles, que les espagnols exterminèrent peu de tems après leur découverte : Epoque qui fait honte à l’humanité. ».
Exposant ensuite le partage de la possession des Antilles entre les principales Puissances de l’Europe, la notice rappelle, à propos de la Dominique, qu’elle a été conquise par les Français sur les Anglais en 1779, en précisant que « C’est une des deux îles qui étaient réputées neutres (l’autre est St Vincent ;) c’est-à-dire où les Caraïbes avaient été relégués : leur nombre était alors réduit à environ 6000. Ils ne possèdent seuls que la petite île de Beke ou Bekia, parce qu’elle ne vaut pas la peine de leur être contestée ». La notice évoque également « St Vincent, conquise entre 1780 par les Français sur les Anglais, à qui cette isle neutre, habitée par les Caraïbes, avait été cédée en 1763. Le nombre des nègres fugitifs, est-il précisé, y excède celui des Caraïbes ». Les changements intervenus en 1779 étant des éléments conjoncturels qui devaient s’avérer sans lendemain, reste à retenir de l’exposé de Brion de La Tour que la Dominique, comme Saint-Vincent, ont alors perdu leur statut d’îles neutres. Un terme qui s’entendait en ce sens qu’elles étaient, auparavant, laissées aux seuls Indiens caraïbes.
Les données cartographiques du XVIII° siècle expriment ces évolutions, sans pouvoir échapper au décalage entre une représentation durable et une réalité historique plus fugace.
Au tout début du siècle, la carte Archipelagus Americanus de Heinrich Scherer, figurant dans son Atlas Novus (1700) ajoute, à côté du nom de l’île de St Vincent, la lettre C, désignant possession des « Caribii ». La même précision est accolée au dessin de l’île Bequie.
La Carte Du Mexique et de la Floride des Terres Angloises et des Isles Antilles du Cours et des Environs de la Riviere Mississipi de Guillaume de l’Isle (1703) précise clairement que les îles de la Dominique, de St Vincent et de Bequoya sont « aux Caribes ».
Un peu plus tardive, la carte Le Golfe De Mexique, Et les Provinces et Isles qui l'Environe… de Nicolas de Fer (1717) présente l’île de St-Vincent comme « Abandonnée », à l’égal de celle de Bequia ou Bequoya. Sous l’île de la Dominique est portée la mention « Sauvages ».
Les cartes italiennes de la deuxième moitié du siècle évoquent de même une appartenance de St Vincent aux « Caribes » (voir la Carte Geo-Hydrographique Du Golfe Du Mexique Et Des Ses Isles . . . de Rizzi Zannoni, 1771 ou celle d’Antonio Zatta Stabilimenti de Francesi, Inglesi, E Spagnuoli nelle Isole Antille Di nuova Projezione . . . 1785), mais dans une présentation ne prenant pas en compte les changements intervenus dans la région au cours du siècle.
D’autres cartographes signalent, plus tôt dans le siècle, l’appartenance de St Vincent aux Anglais et Hollandais : ainsi, de Herman Moll et Robert Morden, dans The seat of war in the west indies, Londres 1702, l’indication étant reprise par Moll dans A map of the West-Indies or the islands of America in the North sea, éditée en 1715.
La carte de Covens et Mortier Teatre de la Guerre en Amerique telle qu'elle est a present Possedee par les Espagnols, Anglois, Francois, et Hollandois, &c., de 1715, précise que St Vincent est aux Anglais et Hollandais et La Dominique aux Anglais.
Ces indications, apparemment contradictoires avec celles fournies par d’autres documents de même époque, témoignent à la fois du caractère tourmenté de l’histoire des îles Caraïbes et de la difficulté des cartographes à porter sur leurs représentations des informations assurées d’être longtemps pertinentes. Les territoires concernés ont été, il est vrai, l’objet des appétits concurrents des puissances européennes, auxquelles il est arrivé de renoncer à s’en saisir, mais sans qu’une telle résolution soit fermement tenue.
Pour s’en tenir aux îles où la présence caraïbe a été la plus durable, et à commencer par la Dominique, on sait qu’au XVI° siècle, les Espagnols ont été découragés de s’y établir, à raison de la trop forte résistance de leurs habitants. La Compagnie française des îles de l’Amérique l’a revendiquée en 1632, mais sans que sa prétention soit suivie d’effet. Un peu moins de trente ans plus tard, les Français et les Anglais se sont accordés pour la considérer comme un territoire neutre, abandonné aux Caraïbes[5]. À la fin du siècle, l’île est néanmoins fréquentée par des Français et Anglais en quête de ressources forestières. Au début du XVIII° siècle, des colons venus de Martinique et de Guadeloupe s’y établissent de façon plus résolue. En 1727, la Dominique devenait une colonie française. Elle le demeurera jusqu’au Traité d’Aix-la-Chapelle de 1748, par lequel Anglais et Français convenaient à nouveau de la traiter comme une île neutre, laissée aux Caraïbes. En pratique, cependant, l’engagement ne fut pas vraiment respecté. En 1753, 4.000 Français étaient présents à la Dominique[6]. En 1761, pendant la guerre de Sept Ans, l’expédition dirigée par Lord Rollo assurait la mainmise des Anglais sur l’île. Et la paix de Paris, de 1763, reconnaissait à l’Angleterre la possession de la Dominique. Les Français reprenaient le contrôle de l’île en 1778 pendant la guerre d’indépendance américaine, mais le traité de Paris de 1783 en prévoyait la restitution à la Grande Bretagne. Des tentatives d’invasion française en 1795 et en 1805 n’aboutiront pas.
En ce qui concerne Saint-Vincent, revendiquée par les Anglais dès 1627, la neutralité admise par l’accord de 1660 lui était applicable. Des colons français s’y établissent pourtant dès avant 1700, et y entretiennent des rapports cordiaux avec les Caraïbes. L’Angleterre ne cesse pas, pour sa part, de réaffirmer sa souveraineté sur l’île. Au début des années 1730, les monarques anglais et français s’entendent sur le principe d’une évacuation de l’île, comme de celles de la Dominique et de Sainte Lucie, par les colons relevant de leurs deux pays. Sans que les instructions données soient suivies d’effet. À la faveur de la guerre de Succession d’Autriche (1744), les Français s’emparent de Saint-Vincent, la Dominique et Sainte-Lucie. Mais le traité d’Aix-la-Chapelle rétablit le statu quo ante bellum, les îles neutres, dont Saint-Vincent, le redevenant. La mésentente de la France et de l’Angleterre à propos, notamment, des îles « neutres » des Petites Antilles, occasionne des affrontements lors de la guerre de Sept Ans, qui sont à l’avantage des Anglais. Par le Traité de Paris du 10 février 1763, qui met fin au conflit, Sainte-Lucie est laissée à la France, mais Saint-Vincent, la Dominique et Tobago sont officiellement cédées à la Grande-Bretagne.
À Saint-Vincent, l’attribution aux colons anglais de terres destinées à l’installation de plantations sucrières déclenche de vives oppositions de la part des Caraïbes, en particulier des « Caraïbes noirs », communauté née du métissage entre Indiens caraïbes et anciens esclaves africains[7]. La première guerre caraïbe se conclut en 1773 par un traité délimitant le territoire attribué aux Caraïbes, dans la partie nord de l’île. La guerre d’Indépendance des Etats-Unis est l’occasion, pour les Français, qui s’appuient sur les Caraïbes noirs, de récupérer Saint-Vincent, entre 1779 et 1783, mais le traité de Versailles replace l’île entre les mains de l’Angleterre.
C’est en partie aux Caraïbes noirs que fait allusion Brion de La Tour, dans l’encart de la carte précitée, publiée en 1782, lorsqu’il indique, d’une manière insuffisamment précise, que sur l’île de St Vincent, à cette date, postérieure de deux ans à sa conquête provisoire par les Français sur les Anglais, « le nombre des nègres fugitifs excède celui des Caraïbes ».
À l’époque de la Révolution française, les Caraïbes noirs de Saint-Vincent, acquis aux idéaux républicains, et soutenus par Victor Hughes et les jacobins de la Guadeloupe, se soulèvent à nouveau contre les Anglais. Ils seront vaincus en 1797, au terme d’une seconde guerre caraïbe, et déportés à Baliceaux, dans les Grenadines, puis sur l’île de Roatan, au nord du Honduras.
La carte de St Vincent de Thomas Jefferys, faite d’après un relevé établi en 1773 après le traité avec les Caraïbes, montre les « Carib lands », répartis entre les zones côtières du nord-est et du nord-ouest de l’île, ainsi qu’aux abords de deux rivières, dans l’extrême sud de l’île[8].
Une carte anglaise aux indications plus précises a été publiée à Londres en 1776 par Wyld[9] à partir des plans fournis par John Byres en 1776. Montrant les lots proposés aux enchères au sud-ouest de l’île, elle fait apparaître le territoire attribué aux Caraïbes en 1773 dans la partie centrale du nord de l’île (« Mountainous lands granted to the charibs by the late treaty in 1773 »), et dans la zone côtière du nord-est (« cultivable lands granted to the charibs by the late treaty in 1773 »). Le rapprochement entre ces indications et les données historiques conduisent à admettre que le territoire ainsi délimité correspondait largement à celui des Caraïbes noirs.
La cartographie retranscrit ainsi, non sans retards et approximations, la destinée des populations indiennes des îles Caraïbes. Leur territoire est d’abord à l’échelle d’un archipel. Il se réduit ensuite à quelques îles, dont la possession est bientôt disputée par des puissances extérieures. A la fin du XVIII° siècle, les terres caraïbes se résument à quelques portions de ces îles, à la manière des réserves indiennes du continent nord-américain.
Aux siècles suivants, la présence caraïbe aux Antilles est largement de l’ordre du souvenir. Celui que l’on retrouve dans les dénominations conservées de certaines îles, à l’exemple de Bequia, de Canouan ou de Carriacou aux Grenadines, ou d’anciens lieux d’habitat indien, tels que Le Carbet, Macabou, Macouba, ou Rivière-Pilote à la Martinique.
À Saint-Vincent, de même, se remarquent des noms de lieux à consonance caraïbe : Calliaqua, Biabou, Wallibou, par exemple. Quelques groupes épars d’Indiens subsistaient, au nord et à l’est de l’île, après la déportation de 1797. Cette population s’est ensuite réduite, au point que le recensement de 1871 ne permet plus d’identifier à Saint-Vincent que 431 Caraïbes, dont une partie de métis.
À la Dominique, où le peuplement caraïbe est demeuré plus important, l’appellation des lieux, anses, montagnes, rivières ou villages, emprunte plus largement à la langue des Arawaks (par exemple, dans les dénominations de Baroui, Berekua, Boetica, Calibishi, etc.). Particulièrement dans la partie de la côte au vent où le gouvernement britannique, en 1903, a délimité, à l’est des monts Pagoua, une réserve des Caraïbes[10], aujourd’hui devenue le Territoire Kalinago, au statut protégé par le Carib Reserve Act de 1978.
[1] Voir, sur ce site, l’entrée Iles Canibales, îles Caribes, îles Camercanes et autres appellations des îles des Antilles
[2] Museo Naval, Madrid, mapa IXX/19001, reproduite in Anne Pérotin-Dumon La ville aux îles, la ville dans l’île ; Basse-Terre et Pointe-à-Pitre, Guadeloupe 1650-1820, Paris, Karthala, 2000, annexe 2.2
[3] Voir l’extrait de cette carte reproduit sous l’entrée Aux sources de Macabou, sur le présent site
[4] Atlas préc. Dissertation sur les Antilles, tome VI, après la p.158
[5] Cf. le Traité conclu à Basse-Terre (Guadeloupe) en 1660 avec les Indiens caraïbes. V. Jean-Baptiste Du Tertre, Histoire générale des Antilles habitées par les François, tome 1, Paris, 1667, p. 577
[6] Eric Schnakenbourg, Le contentieux franco-anglais des îles neutres antillaises dans la première moitié du XVIII° siècle, Outre-mers, tome 100, n°380-381,2013. Missions chrétiennes et pouvoir colonial. p. 226
[7] Voir, sur le présent site, l’entrée Des Caraïbes noirs aux Garifuna
[8] La même présentation se retrouve sur la carte de John Thomson, St Vincent and Barbadoes, Edinburgh 1814
[9] Plan of the Island of St. Vincent Laid Down by Actual Survey under the Direction of The Honorable The Commissioners for the Sale of Lands in the Ceded Islands by John Byres Chief Surveyor 1776. Voir https://www.raremaps.com/gallery/detail/62856/plan-of-the-island-of-st-vincent-laid-down-by-actual-survey-wyld-byres
[10] V. Delawarde J.-B. Les derniers Caraïbes. Leur vie dans une réserve de la Dominique.. In Journal de la Société des Américanistes. Tome 30 n°1, 1938. pp. 167-204
Brion de La Tour, Carte des Isles Antilles… 1782
Extrait
http ://1886.u-bordeaux-montaigne.fr/items/show/9963x-montaigne.fr/