PARIS MAP FAIR

23e Salon de la Carte Géographique Ancienne, de l'Atlas & du Globe

Paris, le 9 novembre 2024

 

la Librairie Loeb-Larocque organise le 9 novembre 2024 à Paris, à l'hôtel Ambassador, 16 boulevard Haussmann, 

le 23e salon de la Carte Géographique Ancienne, de l'Atlas & du Globe. 

 

Paris Map Fair | Map-Fair

 

Samedi 9 Novembre 2024
23e Salon de la Carte Géographique Ancienne, de l'Atlas & du Globe

11 h - 18 h
Entrée LIBRE

ESTIMATION ET EXPERTISE GRATUITES

 

Samedi 9 Novembre 2024
Conférence de Jacques-Roger Vauclin, auteur de romans historiques autour des cartes anciennes et des voyages de découverte.
Entrée LIBRE   Sur réservation uniquement. Paris Map Fair 

14h00  Les cartes anciennes à l’origine du roman français
Autour des livres Ivoire et malaguete et La géographe
- Petit Dieppe sur les cartes du XVII° siècle et le mythe des navigations normandes sur les côtes de Guinée au XIV° siècle
- Les Terres Australes Inconnues sur les mappemondes des XVI° et XVII ° siècles et le mystérieux voyage du capitaine de Gonneville en 1503-1504

14h15  Le roman historique, réponse aux énigmes des cartes anciennes
Autour des livres La Grande Barrière, Les voyages de Suleimane et La Géographe :
- L’Australie sur les cartes de Dieppe : une approche française ?
- Le détroit d’Anian, perdu et retrouvé

14h30 Conspiration Éditions : Histoire de la carte et genèse du livre « La Carte de Cassini »


 

Autour des cartes anciennes et des voyages de découverte

 

Les romans historiques de Jacques-Roger Vauclin

 

                                                                                                                                   Les liens en bleu renvoient aux études du site

 

 

Les voyages de Suleimane est un roman inspiré par la carte manuscrite remise à la Bibliothèque du Congrès à Washington par l’Italien Martian Rossi. La « carte au bateau » montre, à côté du dessin d'un navire et du sceau de Marco Polo, la partie orientale de l'Asie, ainsi que le détroit censé avoir été découvert par Vitus Béring, au-delà duquel débute l'Amérique, qui aurait été alors aperçue bien avant Christophe Colomb. 

 

Ivoire et malaguete met en scène un débat entre Peter Blaeu et Guillaume Sanson autour de l’éventuelle présence de marins dieppois sur les côtes de Guinée dès la deuxième moitié du XIV° siècle. Une « découverte » précoce évoquée à partir du XVII° siècle, après que soient apparues sur les cartes d'Afrique la mention d'un Petit Dieppe. Le roman rappelle que les Portugais n'ont été à coup sûr précédés par des Français sur des côtes africaines qu'à la faveur de la conquête des Iles Canaries par le Normand Jean de Béthencourt, qui a atteint le cap Bojador dès 1405.

 

Le Trésor de la Désirade évoque les navigations des capitaines de l’armateur dieppois Jean Ango dans la première moitié du XVI° siècle, aux Antilles, sur les côtes d’Afrique ou du Brésil, ou dans l’océan Indien. On y retrouve le corsaire Jean Fleury, les frères Parmentier, qui ont voyagé jusqu’à Sumatra, ou le navigateur florentin Giovanni da Verrazzano, qui a perdu la vie sur l’une des îles Canibales représentées, notamment, sur la mappemonde de son frère Girolamo.      

     

Les violons créoles recourt au thème classique de la carte au trésor pour brosser un tableau des Antilles au tournant des XVIII° et XIX° siècles, où se placent l’épopée de Toussaint Louverture à Saint-Domingue, la guerre de course livrée par les marins de Victor Hughes depuis la Guadeloupe, ou l’exil forcé jusqu’au Honduras des Caraïbes noirs de l’île de Saint-Vincent.

 

Le roman La Grande Barrière est en rapport direct avec les dessins des cartes manuscrites de l’École de Dieppe montrant dans la première moitié du XVI° siècle, au sud de l’océan Indien, « la Grande Jave », une terre où beaucoup, par la suite, ont reconnu l’Australie.

 

L'étoile des sept mers débute par la remise au cosmographe vénitien Ramusio du Voyage d'un grand navigateur du port de Dieppe en France, point de départ d'une itinérance maritime et philosophique de son auteur, spectateur affligé des guerres de religion, en quête des moyens conduisant à la paix civile et religieuse.

 

Les premières pages de L'énigme du Roi-Soleil évoquent la mappemonde du jésuite Matteo Ricci, où la Chine est au centre, et non plus reléguée près des bordures orientales comme il est généralement de mise sur les cartes du monde faites par les Européens. Le roman, qui raconte pourquoi Louis XIV a choisi l'astre solaire pour emblème, fait ensuite une large place aux représentations du ciel, celles des cartographes et celles des peintres, acquis, ou pas encore, aux idées de Copernic et de Galilée.

 

La question du mythique passage du Nord-Ouest et de sa représentation cartographique est en discussion dans les premières pages de La Géographe, où Didier Robert de Vaugondy justifie ses dessins de la côte nord-américaine. Le roman questionne certains des voyages de découverte attribués à des navigateurs normands, notamment celui à l'occasion duquel, au tout début du XVIème siècle, le capitaine de Gonneville aurait abordé les Terres Australes inconnues, ou, plus vraisemblablement, le Brésil. Camille Bénerville, une « salonnière » de la fin du siècle des Lumières, aurait en tout cas favorisé les entreprises ayant conduit au percement du canal de Suez et de celui de Panama. 

 

 

Éditeur : ipagine.com